Les signes d’arthrose chez le chat
Les particularités des chats
L’impact de l’arthrose dans cette espèce est souvent sous-estimé. En effet, l’arthrose chez le chat est plus difficile à diagnostiquer que chez le chien car la douleur chez le chat est souvent « silencieuse » et se manifeste par des modifications comportementales subtiles. Les boiteries cliniquement exprimées sont rares (Poitte, 2013).
On peut observer une modification de la démarche (boiterie, raideur) pouvant être plus marquée après le repos, une réduction ou un arrêt des sauts, un évitement des escaliers (hésitations, chutes, réalisation de petits sauts au lieu d’un seul), une demande d’aide par miaulement ou regard fixe, de la « malpropreté » (pas le temps d’aller jusqu’à la litière ou difficultés pour y pénétrer), des difficultés de toilettage (modification
du pelage) ou à l’inverse un léchage excessif sur la zone de projection de la douleur, une modification de l’usure des griffes (parfois plus longues), une modification de l’appétit, une augmentation du temps de repos/réduction des déplacements, des réactions de défense à la manipulation, un comportement d’évitement des humains et des autres animaux (moins d’interactions), une humeur modifiée (irritabilité, agressivité), une cessation ou diminution des comportements de jeu et de chasse, des troubles du sommeil.
Ces modifications comportementales sont souvent mises sur le compte de l’âge et de la fatalité alors qu’une arthrose clinique est bel et bien présente. (Poitte, 2013)
Suivez-nous sur les réseaux